By volamenar - samedi 1 septembre 2012
Arrivé de Beauvais (relégué en CFA) cet été, Flavena Ima
Andriatsima, auteur de 4 buts depuis l’entamedu championnat, est pour
beaucoup dans la réussite de son équipe, leader surprise. Rencontre avec
un homme au destin hors du commun.
De la terre battue d’Ankorondrano, banlieue d’Antananarivo, la capitale
de Madagascar, à Créteil, Faneva Ima Andriatsima (28 ans) a dû surmonter
de nombreux écueils… De sa voix douce et mélodieuse, l’attaquant
cristolien dit pourtant « vivre un petit conte de fées ». Il y a encore
six ans, cet attaquant puissant (1,83 m, 79 kg) se contentait en effet
d’empiler les buts avec l’Usca Foot Antananarivo, le club rattaché « au
pouvoir en place » sur l’île de l’océan Indien.
« Tous les meilleurs joueurs du pays y
étaient réunis, mais il y a eu un coup d’Etat et le club a fait
faillite, explique-t-il. On n’avait pas de contrat, on n’était pas
vraiment pro : on gagnait juste un petit bonus. » Cadre de l’équipe
nationale, nourri aux « vidéos de Trezeguet ou Papin », Andriatsima
était en parallèle étudiant en BTS électrotechnique. Comme la plupart
des joueurs malgaches, son eldorado footbalistique se situait à 800 km
plus à l’est, sur l’île de la Réunion. « Là-bas, on peut y gagner entre 2
000 et 3 000 €. Pour un Malgache, c’est énorme (le salaire moyen ne
dépasse pas les 100 €). » C’est sa rencontre en 2006 avec Hosman
Gangate, alors entraîneur de l’Excelsior Saint-Joseph (DH réunionnaise),
qui va bouleverser son destin. Le Réunionnais, qui a aussi découvert
l’international lillois Dimitri Payet, le remarque lors d’un quart de
finale de
Ligue des champions d’Afrique. Mais au lieu de le recruter pour Saint-Joseph, Gangate le recommande à son club partenaire en
France
: le FC Nantes. « J’avais déjà 23 ans et c’était vraiment inespéré pour
moi qu’un club aussi prestigieux me propose un essai », reconnaît
Andriatsima. Séduit par son profil atypique, Nantes lui offre un contrat
de trois ans, mais le prête après quelques apparitions en L2, à Cannes
(N), puis à Boulogne-sur-Mer (L2), où il participe de très loin à la
montée en L1 en 2009. « J’avais de grosses carences tactiques et je n’ai
joué que huit matchs. C’est pour ça que mon but de vendredi contre eux
constitue une petite revanche personnelle. » A cette époque, l’isolement
lui pèse aussi. Faute de visa, son épouse, Yasmina, est bloquée à
Madagascar et son fils, Darren (aujourd’hui âgé de 2 ans et demi), naît
loin de lui. « Je ne l’ai vu brièvement que quand il avait 3 mois. Lui
et ma femme se sont définitivement installés en
France il y a un an et demi. Leur présence est l’une des clés de ma réussite. »
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Le Parisien
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